Les employés de la DGI reprendront du service le lundi 14 octobre

Le 10 octobre 2024, des discussions entre des directeurs de la Direction générale des impôts (DGI) et des employés grévistes ont conduit à une décision importante : la suspension temporaire de la grève qui paralysait l’organisme de perception depuis le 23 septembre. À partir du lundi 14 octobre 2024, les services de la DGI reprendront progressivement. Cette décision, bien que positive, est empreinte de conditions et d'attentes de la part des employés.

Les employés de la DGI reprendront du service le lundi 14 octobre

Cette nouvelle va certainement faire le bonheur des contribuables! Le comité des employés grévistes de la DGI a annoncé la reprise progressive des services à partir du lundi 14 octobre 2024.  Après des discussions avec des responsables de l’institution, les employés ont décidé de faire une trêve, du moins jusqu'au 31 décembre 2024. En attendant la signature d'un document officiel traitant des conditions de la trêve, les employés ont indiqué que cette période servira de test pour la DGI. Ces derniers ont indiqué que si les promesses concernant les primes trimestrielles et les augmentations sur la carte de débit ne sont pas respectées, une nouvelle grève sera envisagée, accompagnée d’une sommation adressée aux directeurs ayant pris des engagements.

 

En attendant d’arriver là, l’adjoint du directeur général, Lubonheur Loredant, a reconnu les contraintes budgétaires de la DGI, rendant difficile la satisfaction de toutes les revendications. Toutefois, il a promis une prime de 50 000 gourdes au minimum chaque trimestre ainsi qu'un montant mensuel de 25 000 gourdes sur la carte de débit, prélevé d'un fonds déjà prévu dans le budget.

Parallèlement, les préoccupations des agents de sécurité et des autres contractuels sont également au cœur des discussions. Le comité a rassuré que des efforts sont en cours pour procéder aux nominations. La liste des contractuels a été transmise au ministère de l’Economie et des Finances (MEF), renforçant ainsi l’espoir d’une issue favorable pour ces employés.

 

Carlo Joseph, un des employés grévistes, a précisé que cette trêve a été décidée pour permettre aux contribuables d’accéder aux services, notamment pour l’achat de timbres de passeport. Cependant, certaines conditions demeurent non négociables, y compris la démission d’Emmanuel Casséus, directeur général de la DGI. Ce point semble être l'un des principaux différenciateurs dans la volonté des employés de poursuivre leur lutte pour de meilleures conditions de travail.

 

Dans une seconde déclaration, le comité national des grévistes a souligné l'existence d'un conflit latent entre les hauts responsables de la DGI, susceptible d'aggraver la situation. Malgré la trêve, le comité reste ferme sur ses revendications et exige la nomination d’un nouveau directeur général capable de répondre aux préoccupations des employés en lien avec les exigences du MEF.

 

Le défi pour la DGI est de maintenir un équilibre entre les contraintes budgétaires et les attentes légitimes de ses employés. Les responsables pourront-ils empêcher la survenue d’autres mouvements de grève ?

 

Source : Le Nouvelliste

 

Louvencky FRANÇOIS


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