Dominiqu'AIR
De l’Arabie Saoudite à l’Europe, pour finir en Amérique, Madame Dominique Dupuy, ministre des Affaires étrangères, multiplie ses voyages au nom d’une Haïti qui continue de s’effondrer sur le plan diplomatique
Son dernier périple l’emmène cette semaine à Washington, aux États-Unis, où elle doit, selon l’agenda prévu, rencontrer et engager des discussions avec une partie de la diaspora, des partenaires internationaux, ainsi que des représentants de plusieurs organisations internationales sur des dossiers brûlants tels que : la déportation massive des Haïtiens par l’État dominicain, l’insécurité généralisée et d’autres sujets d’actualité.
Plus de 100 jours après son entrée en fonction à la tête de ce ministère, son bilan se résume à des déplacements coûteux, des séances photo pour la consommation nationale et internationale, des tweets, des interviews sur diverses radios de la capitale et à l’international, ainsi que des communiqués de presse (diatribes).
Au cours de ses innombrables voyages, aucun des problèmes liés à la diplomatie haïtienne n’a été correctement abordé, soit par paresse intellectuelle, soit par simple manque de patriotisme. Pourtant, aucun diplomate, chargé de mission ou consul de son entourage ne semble prêt à renoncer à ses privilèges. Au contraire, ils se battent pour embarquer à bord de « Dominique’AIR » en classe affaires.
Cette diplomatie 2.0 ne s’applique qu’en Haïti. Personne ne sera surpris des résultats découlant de ces démarches irréalistes. Quelle sera la prochaine destination de « Dominique’AIR » après Washington ? New York, Paris, Montréal, Berlin, Bruxelles, Santiago... Une chose est sûre : « Dominiqu’AIR » ne sera pas cloué sur le tarmac de l’aéroport international Toussaint Louverture.
Marckendy DORSAINVIL
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