Insécurité : Quand les policiers sont pris pour cible

La machine infernale de l’insécurité n’épargne plus personne. Nous sommes tous des potentielles victimes y compris les agents de la PNH qui tombent tous les jours ou presque sous les balles assassines des hommes armés qui terrorisent la population. On ignore, pour l’instant, le nombre de policier victimes rien pour cette année. Puisque aucun bilan n’est avéré exhaustif.

Les mesures adoptées ne manquent pas. Les autorités concernées n’ont pas encore trouvé la bonne formule pour enrayer la machine de la mort afin, non seulement, de garantir la sécurité des agents mais aussi celle de la population qui souffre amèrement de ce fléau.

Entre-temps, la liste s’allonge. Après l’assassinat de Guerby Greffrard , porte-parole du Syndicat de la police nationale , SPNH-17, à Delmas,par des individus armés, le policier Derosches Kempes a été retrouvé, le samedi 3 juillet 2021 , mort dans sa résidence à Petion-ville , son frère Berlange Kempes également.

Bien avant, Belizaire Johnson, un policier de la 29e promotion à été tué d’une balle à la tête dans la commune de Carrefour ( Akachon 32). Preuve que les agents de la PNH ne sont pas de tout repos dans ce climat de sécurité délétère.

La PNH a enregistré combien de victimes durant les trois denier mois ? Les organismes des droits humains font état de plusieurs dizaines. Donc, tout comme, la population civile, les policiers ne sont pas en odeur de sainteté face à la dégradation accélérée du climat sécuritaire. Ils sont des potentiels victimes aussi.

Marckendy DORSAINVIL

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