La Banque mondiale renouvelle son engagement à soutenir Haïti dans sa lutte contre l'extrême pauvreté

Accompagné de Lilia Burunciuc, directrice pays pour les Caraïbes, et de Ronke-Amoni Ogunsulire, représentant résident de la Société financière internationale en République dominicaine et en Haïti, M. Reinermann a rencontré plusieurs hauts responsables du gouvernement, dont le Premier ministre Garry Conille et la ministre des Finances, Ketleen Florestal. Les discussions ont englobé des thématiques essentielles telles que l'optimisation des investissements de la Banque mondiale pour générer un impact durable.

« Nous avons eu des discussions très importantes avec le gouvernement, des partenaires donateurs et des organisations de la société civile sur la manière dont nous pouvons maximiser davantage l’impact des investissements de la Banque mondiale en Haïti », a déclaré M. Reinermann. Il a également souligné que l’IDA joue un rôle crucial dans la promotion de la paix et de la stabilité, en atteignant les populations les plus vulnérables et en produisant des résultats tangibles.

Au cours de cette visite, la délégation a mis l'accent sur l'importance d'achever le processus de consultation en cours pour le nouveau cadre de partenariat entre l’IDA et Haïti, ainsi que sur la préparation d'une note d'éligibilité visant à accéder à l'enveloppe Fragilité, Violence et Conflit (FCV). Ce mécanisme est spécialement conçu pour les pays touchés par des situations de fragilité et de conflit. Si l'éligibilité d'Haïti est approuvée, cela pourrait ouvrir la porte à des financements supplémentaires pour répondre aux crises actuelles et traiter les causes fondamentales de la violence dans le pays.

La mission a également inclus des visites sur le terrain, notamment des projets implantés dans la région sud d’Haïti, ainsi que le nouveau site du Centre national des opérations d'urgence de la Direction générale de la protection civile, qui a été financé en partie par l'IDA, dans le cadre du Projet de renforcement de la gestion des risques de catastrophe et de la résilience climatique en Haïti. Il est à noter que plus de 80 % des programmes de l’IDA, d'une valeur de 1,3 milliard de dollars, sont mis en œuvre en dehors de Port-au-Prince, dans des zones où la sécurité est relativement plus stable. Ces programmes visent à répondre aux besoins des populations pauvres à travers des initiatives concernant la sécurité alimentaire, la gestion des risques de catastrophe, la construction d'infrastructures résilientes et le développement urbain.

L’IDA, en tant qu'institution de la Banque mondiale dédiée à l'aide aux pays à faible revenu, joue un rôle essentiel dans le soutien au développement durable. Avec ses dons et prêts à faible taux d'intérêt, elle aide les nations à investir dans leur avenir, à améliorer les conditions de vie et à bâtir des communautés plus sûres et prospères. Présente dans 75 pays à faible revenu, l’IDA constitue l'une des principales sources d'aide pour les services sociaux de base.

Ce dernier voyage de Dirk Reinermann en Haïti souligne non seulement l'engagement continu de la Banque mondiale, mais aussi l'importance cruciale d'un partenariat fort entre les instances internationales et les gouvernements locaux pour surmonter les défis de l'extrême pauvreté et de la fragilité qui sévissent dans le pays.

Annie FRANÇOIS

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