Football : L’Uruguay doit désormais jouer avec deux étoiles au-dessus son écusson

L’Uruguay pourrait ne plus porter le maillot à quatre étoiles si la tentative en justice pour révoquer la décision de la FIFA venait à échouer. Selon les informations rapportées par RMC Sport, la FIFA a demandé à l’équipementier de la sélection Uruguayenne, Puma, d’enlever deux des quatre étoiles habituelles.

Champion du monde en 1930 et 1950 l’Uruguay pouvait déjà placer quatre étoiles au-dessus de son écusson car les titres olympiques lui avaient déjà conféré le droit de porter deux étoiles. Les champions olympiques étaient à cette époque là considérés par la FIFA comme des titres mondiaux. C’était d’ailleurs la condition sine qua non imposée par la FIFA pour accepter de jouer les jeux olympiques.

Qu’est ce qui a pu bien se passer à la tête des dirigeants pour se contredire

Depuis 1930 date à laquelle l’Uruguay a remporté sa première coupe du monde donc la première édition, la décision de considérer les champions olympiques comme des champions du monde a été révoquée. Malgré tout, après le titre de champion du monde de 1958 au Brésil jusqu’à aujourd’hui, l’Uruguay continue de porter son maillot avec quatre étoiles au-dessus de son écusson.

Toujours selon RMC Sport l’Uruguay va tout faire pour empêcher à la FIFA de les priver de ce droit. Interrogé sur une radio locale, le sport 890, le Directeur des compétitions, Monsieur Jorge Casales, a annoncé la ferme intention de l’AUF de maintenir la tunique à quatre étoiles. À en croire Monsieur Casales, l’Uruguay entend tenter une action en justice pour révoquer la décision de la FIFA.

Très prochainement, l’Uruguay va affronter le Pérou puis l’Équateur pour la suite des éliminatoires de la coupe du monde Qatar 2022, les Uruguayens n’auront probablement pas suffisamment de temps pour contrer la décision de la FIFA, verra-t-on une équipe Uruguayenne vêtue selon les prescrits de la FIFA ?

Par ailleurs, si l’on tient compte des règlements de la FIFA à cette époque là, l’Uruguay n’a-t-il pas raison de contester cette décision ? En tout cas, seule une justice équitable pourrait satisfaire les deux parties.

Seide Putnam LOUS-JEAN
putnamlouisjean@gmail.com

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