Triste record du SG du Palais national, Me Josué PIERRE LOUIS

Le Secrétaire général du Palais national a placé la barre assez haut. Il a soumis à l'appréciation de la Cour supérieure des comptes et du contentieux administratif (CSC/CA) plus de 40 % des contrats émanant de la fonction publique pour les deux premiers trimestres de l'exercice de l'année fiscale 2021-2022, dont la plupart concernent des consultations allant jusqu'à 350 000 gourdes le mois.

Crédit Photo: Haiti Libre
Triste record du SG du Palais national, Me Josué PIERRE LOUIS

Et si on se permettait de l’appeler, à raison,  monsieur contrat '' fictif'' ?  Ce ne serait pas démérité puisque le secrétaire général du Palais national, Me Josué PIERRE LOUIS a expédié pour seulement les sept premiers mois de l'exercice fiscale de 2021-2022 un lot de 429 contrats aux autorités de la Cour des comptes et du contentieux administratif (CSC/CA).

30 % de ces contrats soumis  à l'appréciation de la Cour sont des consultations allant de 150 mille à  350  mille gourdes selon ce qu'a révélé une source digne de foi près la Cour. Le SG du Palais, à lui seul, a envoyé plus de 40 % des contrats déposés à ladite Cour, une vraie opération. Alors que, le   Palais n'a plus de président depuis environ dix mois.

Dans une correspondance adressée au Sénat de la République, la CSC/CA a informé avoir reçu rien que pour les sept premiers mois de l'exercice 2021-2022, 1019 contrats de toute l'administration publique. Le SG du Palais National en a déposé 429, un triste record pour l'ancien responsable de la Commission nationale des marchés publics (CNMP).

Vient en outre la primature avec 203 contrats, suivi du ministère de l'intérieur et des collectivités territoriales avec 131 au compteur. 

Bien qu'elle soit décriée par une frange considérable de la population, la corruption prospère en toute impunité, et ce, au plus haut niveau de l'État. Le Sénat qui a vu son quorum se fragiliser depuis 2 ans  après  le départ de 2/3 de ses membres ne compte pour l'instant que 10 membres. Résultat, il n'a aucune force contraignante pour exercer, tant bien que mal, son pouvoir de contrôle.

Paul MARTIAL


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