Les responsables de sécurité présidentielle et le chef de la police auraient du être les premiers suspects, vu l’extrême passivité des agents,  qui, dans ce cas, semblent obéir aveuglément  à un ordre venu d’en haut. Mais, cette justice aux yeux débandés, – fonctionnel pour les lassins (voleurs poules ,boeufs… ) et totalement dysfonctionnel pour les GRANDS- n’y prête pas attention . Quelle largesse !

Le DG a.i de la Police devrait s’en servir pour mettre  les bouchées doubles afin de mettre la main au collet de tous suspects,  rien que pour éclaircir les zones d’ombre,  s’éclaircir pourquoi pas. Malheureusement,  ce dernier  préfère répondre à des journalistes de la presse colombienne, mettant en cause des hauts responsables de L’État, en particulier le premier démissionnaire,  Claude Joseph, alors qu’ils se sont basés  sur des faits probants tels : des appels. Avocat du diable!

La Police nationale jusqu’ici a pour principale mission  de protéger les vies et les biens. Est-ce qu’il est du ressort dun directeur général de la Police nationale d Haïti (PNH) de prendre la défense d’un premier ministre soupçonné dans un dossier d’assassinat d’un président.

Ce faisant, Léon  Charles a passé  outre de ses prérogatives de DG a.i de la PNH, en défendant une cause qui n’est  pas la sienne. Quels seraient ses motifs?

                                        DG a.i un suspect

Les bandits ont atteint lex-président Jovenel Moïse dans sa résidence  avec une facilité déconcertante laissant planer des doutes sur le DG a.i de la Police nationale ainsi que les responsables de la sécurité du président.  Or, Léon Charles qui aurait dû être dans le box des accusés  de premier rang gaspille son temps à défendre des personnes qui ne sont pas en odeur de sainteté.

Pourquoi Leon Charles défend la cause du premier ministre Claude Joseph  alors qu’elle n’est pas pourtant la sienne? Par solidarité? Jusqu’où ira-t-il ?

Marckendy DORSAINVIL

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