Haïti: Un bateau prêt à sombrer sur une mer démontée et des rochers à fleur d’eau, sans gouvernail, sans capitaine. Que ferions-nous?

Plus rien ne va. On ne fait que constater l’absence totale de l’autorité de l’Etat et le disfonctionnement institutionnel. La situation actuelle du pays est le résultat du système corrompu que nous adoptons, de l’incapacité de nos dirigeants politiques et de la méchanceté de I’élite économique, qui ne manifestent aucune volonté pour le changement réel du pays.

Haïti: Un bateau prêt à sombrer sur une mer démontée et des rochers à fleur d’eau, sans gouvernail, sans capitaine. Que ferions-nous?

Combien de temps encore cette crise systémique et pluridimensionnelle perdurera-t-elle? Combien de jours encore le peuple vivra-t-il dans l’incertitude?
Que ferions-nous? Sommes-nous condamnés à vivre dans l’instabilité, dans le chômage, dans l’insécurité, …?
Le pays est sous contrôle des gangs de toutes sortes, politiques, économiques et surtout armés. Ces derniers sèment la terreur. Presque impossible de voyager par voie terrestre, ce qui favorise la voie aérienne pour les plus capables. « Quelqu’un qui vit à Port-au-Prince, pour se rendre à Gressier ou Léogane, moins d’une heure en voiture, est contraint de prendre un avion pour aller à Jacmel, puis prendre un minibus assurant le trajet Jacmel-Port-au-Prince. » Et cette situation est presque pareille si on veut aller dans le Sud, le Plateau Central, l’Artibonite, le Nord, … De peur d’être kidnappé ou victime des gangs armés. » A Martissan, Croix des Bouquets, Cité Soleil, Bon repos, le danger est évident.

Pour combien de temps accepterions-nous de vivre dans la peur, dans l’insécurité, dans cette crise sociale, économique et politique à l’infini? Que ferions-nous?

Haïti est en péril. Que ferions-nous? Le bilan est catastrophique, donc nous devons revoir ou reviser nos stratégies, nos tactiques de combat avec une nouvelle approche et une nouvelle dynamique d’esprit. « La politique autrement ». Politique de qualité vers la création de richesse, cessation de satisfaire ses propres ambitions, de voir ses propres intérêts, et ceux de sa clique. Mais une projection sur la collectivité, sinon nous risquons de mourir tous ensemble.
Qui que nous soyons, nous sommes tous dans le même bateau et aux bords du précipice. Tout s’incline vers une subversion totale. Haïti est plongée dans le plus noir chaos.

Que ferions-nous?
Pour combien de temps laisserions-nous l’avenir du Pays et de nos enfants entre les mains des corrompus, des mercenaires, des sanguinaires, des démagogues, des bénéficiaires et des gardiens du systéme?
La solution n’est pas dans l’organisation des élections. Ce n’est pas la priorité du moment. Il nous faut une transition de rupture pour doter le pays d’un pacte de gouvernabilité via un dialogue national inclusif.

Chers amis et concitoyens, tenons-nous la main pour emmener notre Pays vers un nouveau destin. Réfléchissons, examinons une autre formule! L’espoir nous appartient.

« Li lè li tan pou solèy la leve, pou lawouze sispann taye banda »

Que ferions-nous?
Debout pour vaincre l’impossible, pour enfin sauver le pays, prêt à sombrer sur une mer agitée et démontée! Imitons le vrai modèle: l’idéal Dessalinien!

Nous périssons! Que ferions-nous?
Le changement d’Haïti doit être un engagement citoyen! Je m’engage, et vous?

Ruben Isma


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